… et une rivière en manque de milieux annexes
De son côté, la Saône possède de manière générale un déficit marqué de phytoplancton, c’est-à-dire d’organismes végétaux en suspension dans l’eau, qui constituent pourtant la base de la chaîne alimentaire et revêt donc un rôle indispensable dans le bon fonctionnement d’un cours d’eau. Ces organismes végétaux se développent dans les eaux calmes situées proche des berges ou les annexes alluviales (bras morts, bras secondaires, zones humides,…)
Ces milieux annexes, qui sont des zones en eaux connectées à la rivière, vont aussi jouer un rôle majeur dans le fonctionnement global de la rivière en lui offrant une grande variété d’habitats qui, selon leur nature et les espèces concernées, seront des zones de reproduction, de repos ou de nourrissage et de production de phytoplancton.
Une rivière, dans son fonctionnement naturelle, modifie son tracé au fil du temps et créé naturellement des bras morts ou autres annexes alluviales. Mais les aménagements sur la Saône destinés à la lutte contre les inondations et à la navigation ne permettent plus à la rivière de modifier son tracé comme jadis…